
CHIFFRES ACTUELS
8 milliards de dollars
Lors du lancement du projet, Mohab Mamich, président de l’Autorité du canal de suez avait annoncé 4 milliards de dollars pour le coût total des travaux. Une désillusion, puisque la note finale, un an plus tard, ce révèle être de 8 milliards de dollars, ce qui correspond à 7,4 milliards d’euros. Dans la lancée de la rénovation, le projet avance le développement d’une zone économique forte, la construction de six tunnels routier et ferroviaires, de nouveaux ports ainsi que de nouvelles zones industrielles et commerciales. On estime le coût d’aménagement de ces prochaines installations à 15 milliards de dollars supplémentaires, payés par des investisseurs étrangers. On comprend également la création d’un million d’emplois.

260 millions de tonnes
Les travaux ont rendu possible la circulation a double sens sur 72 des 193 kilomètres de longueur, avec un élargissement de 37 kilomètres de la première vie et l’évidage d’une nouvelle voie de 35 kilomètres. Cette transformation est destinée à réduire le temps de traversée de 20 à 11 heures dans un sens, et de 8 à 3 heures dans l’autre sens.

Nouvelle voie en violet
97 bateaux
L’élargissement du canal pourrait permettre le passage de 97 bateaux par jour d’ici, par rapport à 49 à ce jour. Un record où l’on estime que 20 000 bateaux passeront par le canal de suez chaque année : le canal de Panama ne sera plus en mesure de le concurrencer avec « seulement » 14 000 bateaux par ans.
80% de bons de participation
Dans la lignée de Nasser, le président Al-Sissi a exprimé le souhait, lors de la conférence de presse de lancement, l’aide financière du peuple égyptien. C’est une réussite, puisque 64 milliards de livres égyptiennes (environ 7,5 milliards d’euros) ont été collectés, soit 80% du financement total du canal.
13,2 milliards de dollars
L’ambition de l’Égypte est claire et précise : L’Égypte espère en effet 13,2 milliards de dollars de recettes en droit de passage d’ici 2023, contre « seulement » 5 milliards de dollars aujourd’hui. Un véritable porte-monnaie national qui semble devenue nécessaire dans un pays où le tourisme ne semble plus qu’une illusion, depuis l’instabilité politique qui règne depuis la révolution de 2011 (qui abouti à la démission du président Hosni Moubarak, et la libéralisation du régime).
