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COMMENT LE CANAL RAPPORTE ?

Le canal de suez permet chaque jours, à de nombreux navires, de gagner un temps précieux en leurs évitant de devoir contourner l’Afrique par le cap de Bonne-Espérance pour rejoindre leur destination. Mais ce service qu’offre le canal n’est évidemment pas gratuit. En effet, pour qu’un bateau puisse l’emprunter, il doit payer des droits de passage. Ces taxes vont à l’Etat Egyptien car le canal a été nationalisé par Nasser en 1956. En 2016, les revenus issus du canal de Suez représentent à eux seul 10% du PIB égyptien.

 

Ce droit de passage n’est pas fixe, il varie en fonction de la taille des bateaux, de leur cargaison et si le navire est civil ou militaire.

 

Cliquer ici pour découvrir le calculateur qui permet aux marins de prévoir à combien s’élèveras leur traversée.

Par exemple, pour un porte-container, la  traversée est comprise, en règle générales, entre 220 000 $ et 530 000 $, à raison de 96 % en frais de transit, 3 % en frais de port (mouillage + pilotage) et 1 % en frais divers. Mais il faut cependant, en général, ajouter à cette facture … un bon nombre de cartouches Marlboro®. En effet, pour aider les cargos à passer le canal, des lamaneurs doivent venir à bord afin d’aider à naviguer mais ces égyptien sont très mal payé. Alors, pour « arrondir leurs fin de mois Â», ils vendent des souvenirs pour touristes et surtout des cigarettes à assez bas prix, d’où le doux surnom de « Marlboro canal Â» que porte le canal de Suez.

L’extension du canal en août 2015 doit, outre le fait de réduire les délais d’attentes, augmenter la capacité et l’attractivité du canal permettant ainsi, selon l’autorité du Canal de Suez, de passer d’un transit de 49 à 97 navires par jour d’ici 2023. Donc, toujours d’après l’autorité du Canal de Suez, cela ferait alors évoluer les revenus de 5,5 milliards de dollars (en 2014) à 13,2 milliards en 2023. Cette rente est d’ailleurs devenue indispensable car le tourisme est toujours plombé par l'instabilité politique après la révolution de 2011.

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