FINANCEMENT DU CANAL
Lors de la Création
La construction du canal se fera à travers la Compagnie Universelle de Suez. Pour financer sa Compagnie, Ferdinand De Lesseps fait un tour d’Europe afin d’exposer son projet et convaincre les investisseurs d’acheter des actions. Mais les seuls acquéreurs sont des français et 84 000 actions ne seront pas souscrites sur les 400 000 émises. A ce moment là c’est l’amitié entre De Lesseps et Saïd Pacha qui a permis de combler une partie du manque car le Roi d’Egypte acceptera de financer 44% des actions non vendues soit 36 960 actions. A l’époque les actions étaient vendues 500 francs l’unité.
Lors de l'Agrandissement
Vieux de cent quarante-cinq ans, le canal de Suez, qui relie la mer Rouge à la Méditerranée, rapporte environ 5 milliards de dollars (3,75 milliards d'euros) par an à l'Egypte. Seulement, après la révolution de 2011, l’Egypte a du faire face à l’effondrement du secteur touristique. En effet, en 2010 le nombre de touriste était de 14 051 000 et en mars 2014 les arrivées touristiques ont chuté de 32,4% par rapport au même mois de 2013 d’après l’agence nationale Mena. Ainsi Quelque 755 000 touristes se sont ainsi rendus en Egypte. Pour compenser le manque de ce secteurs important en ’Egypte, le président Abdel Fattah al-Sissi a décidé de développer,
d’améliorer ce qui donne réellement de « l’oxygène » à l’Egypte : le canal de Suez. Le canal devrait apporter une rente annuelle de l’ordre de 13 milliards d’ici 2023 alors qu’il n’en a apporté que 5 milliards en 2003. Cette augmentation de la rente annuel serait du à l’accroissement du nombre de passages journaliers de navires passant de 49 à 97.
Le président Al-Sissi voulais que chaque égyptien détienne une part du capital de ce projet. C'est pour cela qu'il proposa aux égyptiens ainsi qu’aux entreprises une participation de 100 livres égyptiennes (environ 10 euros) à ceux vivant dans le pays et de 100 dollars (environ 75 euros) à ceux résidant à l’étranger. Participations qui s’effectuaient auprès de la banque centrale égyptienne. Six milliards ont été récoltés dès le premier jour de souscription. En moins de six jours, les 60 milliards de livres égyptiennes nécessaires au financement du projet étaient levés, dont 80 % auprès des particuliers qui ont vu là un bon moyen de réaliser un acte patriotique et de permettre de redresser l'économie nationale en difficultée.